
Timidité et voix qui tremble : 5 leviers à activer
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Comme une vieille qui chevrote
Que se passe-t-il quand votre voix se met à trembler en public comme une vieille qui chevrote avec la dignité qui s’en va et l’impression d’être ridicule. Vous avez quelque chose d’important ou d’intéressant à dire et vous voilà planté avec la voix tremblante, la gorge sèche et les mots qui ne sortent pas. C’est horrible.
Quand votre voix tremble c’est toute la personne qui tremble. C’est votre musculature de soutien qui lâche.
Lucile déclare : « Ma timidité passe pour de l’impolitesse, en effet lorsque j’entre dans une pièce, mon bonjour est inaudible, il refuse de sortir ! Que faire ? »..
Cette image de vous dessert l’entrepreneur, le conférencier ou le dirigeant que vous êtes.
Que votre voix tremble ou ne sorte pas c’est que vous avez un problème de confiance en vous.
Qu’importe ce que vous avez à dire si vous n’êtes pas capable de l’assumer vos interlocuteurs vous accorderont peut-être l’indulgence mais pas l’autorité.
Ils vous feront l’aumône de leur sympathie et passeront à autre chose…
Cessez de trembler !
Comme un bateau à la dérive
Comment ancrer sa parole ? Comment cesser d’être une barque à la dérive ?
Il y a des solutions, c’est à vous d’en décider. Cherchez les ancrages.
Autrefois, on acceptait le timide comme on acceptait d’être grand ou petit ou d’avoir les yeux bleus. C’était une caractéristique de la personne comme un fait accompli. On était timide et on le restait. Il y avait différents mots pour désigner les différents types de timide : réservé, à part, rentré, renfermé, mutique, sauvage, coincé, retenu, discret, effacé, ombrageux, complexé, compliqué, taiseux, inhibé, anxieux, embarrassé, gauche, ours… Ça faisait rire quand c’était Pierre Richard (voir la vidéo) qui se prenait les pieds dans le tapis mais aujourd’hui, dans un monde de la communication et de l’exposition sur les réseaux sociaux ce n’est plus tenable !
Des études comparatives tendent à démontrer la dimension culturelle de la timidité. Ainsi, au Japon, on rencontre beaucoup plus de timides que partout ailleurs. 90% des gens y estiment être ou avoir été timides. A Tokyo, la modestie, la retenue, la discrétion, le tact et la gentillesse sont des valeurs sacrées (encore bien plus importantes que chez nous). Ces valeurs entrent en contradiction avec les impératifs modernes de la compétitivité économique, qui exige, au contraire, une certaine agressivité et un esprit de démarcation. Culturellement, les Japonais se trouvent donc coincés par une double contrainte, connue pour générer des situations de timidité. Sois le meilleur, mets-toi en valeur et, en même temps, soit discret, ne heurte pas ton interlocuteur.
Ne laissez pas les autres parler à votre place. Ne vous laissez pas doubler.
La timidité n’est pas une tare… n’en faites pas une maladie
Selon le chercheur Jérome Kagan, de l’université de Harvard, seuls 15 à 20% des enfants naîtraient avec une prédisposition à la timidité. Ces enfants présenteraient un profil neurochimique particulier ; leur amygdale cérébrale serait particulièrement sensible aux situations stressantes.
Majoritairement la timidité n’est pas une tare ou une maladie, c’est le résultat d’une histoire qui vous a construit. Une histoire qui est du passé. Une histoire que vous pouvez transformer. Toutes les possibilités sont en vous.
D’ailleurs il est connu que le timide sans le savoir est souvent un super communicant qui s’ignore. Qui souffre de son besoin d’expansion empêché et qui par contrecoup se transforme en inhibition et désir de fuite.
Ne laissez pas la timidité vous pourrir la vie.
Vous pouvez agir dès maintenant et faire front sans rougir ni trembler. Pour occuper la place que vous méritez, avoir les responsabilités qui vous reviennent et le salaire de votre compétence.
Vous le pouvez.
Dans cet article, je vous explique comment faire, avec les 5 leviers à activer.
Comment ne pas avoir la voix qui tremble à l’oral ?
- Avoir un objectif
- Évacuez les pensées négatives (Vidéo démo)
- Musclez la confiance en vous (Vidéo Poing serré)
- Muscler les bons appuis d’expression (Formation : élever votre pouvoir d’expression
- Assurez le regard – (Se filmer)
1 – Ayez un objectif
Qu’il s’agisse de parler 5 mn, d’aller demander l’heure à un passant ou de donner une conférence ayez en tête le but de votre action. Si c’est un objectif abstrait, rendez-le concret.
Exemple :
A la place de : je vais prendre la parole devant un public d’ingénieurs,
Dites plutôt : j’apporte la solution technique (ou autre solution) a des ingénieurs qui en ont besoin.
A la place de : je veux réussir mon entretien d’embauche,
Dites plutôt : je suis la personne qu’ils recherchent pour tel poste.
Répétez votre phrase avec conviction, 10 fois à haute voix.
Vous allez ainsi « muscler » votre mental et renforcer votre motivation.
Donc moins d’hésitation et de tremblements pour une plus grande détermination. (“Le point de la victoire”)…
Même si votre intervention n’est pas réussie, elle s’inscrit dans un projet plus large où l’échec est une répétition vers la réussite. Où l’échec n’est pas une fin.
Donnez-vous un objectif clair.
- Posez-vous la question à haute voix : quel est le but utile et ultime de ma prise de parole ?
- Écrivez la réponse puis répétez la à haute voix : 10 fois !
2 – Evacuez les pensées négatives
Les pensées négatives agissent intimement sur la confiance en soi et sur la musculature de soutien. C’est pourquoi je vous propose un exercice simple, un « dépollueur » qui va vous nettoyer du négatif en vous.
Suivez bien les instructions de la vidéo ci-dessous.
Inspirer en montant les épaules jusqu’à hauteur du menton. Bloquer en apnée.
Expulser l’air bruyamment par la bouche en baissant d’un coup les épaules.
En montant les épaules avec l’inspiration emplissez-vous de joie, de lumière, de pensées positives. Et de la phrase du N° 1 (l’objectif)
Sentez-vous plein comme un ballon d’air léger qui s’envole.
En expulsant l’air, expulsez tout le négatif en vous comme une fumée noire.
A la fin de l’exercice, ne gardez que le léger en vous.
3 – Muscler la confiance en vous
Mettez la vidéo en plein écran.
La vidéo est un peu floue, c’est volontaire pour ne pas s’attacher aux personnes.
Il s’agit cette fois de programmer la victoire en la visualisant avec les couleurs de la victoire, les clameurs de la victoire, la joie de la victoire…
- Regardez et écoutez ces gens qui vous applaudissent. Regardez sans juger, sans vous poser de questions. Nourrissez-vous des applaudissements de cette vidéo. Même s’ils sont enregistrés même s’ils sont trafiqués, c’est l’énergie qu’ils dégagent qui nous intéresse. Recevez-les comme une pluie d’été rafraichissante.
- Fermez les yeux et fixez cet instant en serrant le poing comme pour retenir le temps et pour garder en vous ces applaudissements. Ayez en tête la phrase « magique du n° 1 (l’objectif).
Ces applaudissements viennent saluer votre mérite ou de vos qualités, Recevez les simplement sans vous faire de commentaires.
Refaites cet exercice 10 jours de suite.
4 – Muscler les bons appuis d’expression
Ne pas avoir la voix qui tremble relève aussi de ce qu’on appelle la musculature de soutien : la posture, la respiration, la voix, la bouche, l’ouverture et la fluidité de la mâchoire, les lèvres les dents, la gestion des consonnes, etc.
C’est la partie la plus technique qui demande un travail précieux et spécifique. Je vous l’explique dans la formation en ligne que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien bleu ci dessous :
ELEVEZ VOTRE POUVOIR D’EXPRESSION
A partir de bases solides vous pourrez répondre sans trembler à toutes les situations de prise de parole, face à une équipe, à des collaborateurs, à des clients ou à un auditoire plus large.
5 – Assurez le regard
On n’y pense pas forcément, mais le regard est très important pour la stabilité de l’expression et pour la confiance en soi. Un regard incertain produit une parole incertaine.
Voyez la vidéo avec Pierre Richard, extraite du film « je suis timide mais je me soigne ». Dans le cas de Pierre Richard, ce n’est pas la parole qui tremble mais toute la tête… !
, Regardez vos interlocuteurs dans les yeux. Avec naturel et sans excès. L’appui du regard est essentiel pour que la voix s’affirme et ne tremble plus.
S’entrainer
Tout peut se corriger à condition de passer à l’action. Sinon c’est le risque de la stagnation ou du recul.
Le risque de n’être jamais entendu ni respecter, ni d’occuper la place que vous méritez.
La formation Élever votre puissance d’expression vous aide à faire le pas pour passer du côté des gagnants.
Je vous souhaite d’en profiter comme des milliers d’autres avant vous.
Accédez à la formation en cliquant sur le lien bleu.
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Vous apprendrez, à travers 5 vidéos, comment ajouter de la valeur à votre parole, motiver votre auditoire et transmettre votre vision.
Bonjour Jean,
Merci pour cet article très utile, en effet j’ai souvent la voix qui tremble et tes conseils ne sont pas de trop pour corriger ce problème 🙂
Après mon principale problème c’est de me contrôler pendant l’entretien, j’arrive à articuler et parler lentement mais le naturel revient vite au galop. Aurais-tu des conseils pour que cela devienne naturel ?
A bientôt,
Nicolas
Bonjour NIco. Tu as tout compris et bien posé le problème.
Plusieurs facteurs vont t’aider :
1 – te donner le temps de reprendre ta respiration (donc poser ta respiration)
2 – te servir de tes appuis, ancrage et regard
3 – te servir de gestes précis qui vont canaliser ton énergie
4 – Répéter tes prises de parole
Et bien sûr l’expérience.
Bonne continuation.
Un grand merci pour ton retour Jean !
Bien amicalement,
Nicolas
Bonjour Jean,
J’ai découvert ton blog il y a quelques temps, et j’aime beaucoup ton approche de la voix. À mi-chemin entre le développement personnel et la “spiritualité”.
Car on l’oublie trop souvent et tu fais bien de le souligner, c’est que la voix dépend du corps et de l’être tout entier. Et qu’une action à un niveau donné de notre physiologie a des répercussions sur notre voix.
Et surtout, il s’agit d’une interaction, donc l’inverse est aussi vrai: une action sur le plan vocal a des répercussions sur le plan physique et émotionnel. Et je te cite : “tout ce qui libère la voix, libère la personnalité”. Cela peut donc être le cas oui.
Si l’on prend le muscle par exemple, il ne fonctionne pas de façon isolée mais bien au centre d’une chaîne musculaire plus vaste. La mécanique vocale dépend donc de la même manière d’un ensemble plus vaste.
Bravo pour ces conseils qui s’adressent donc à la “totalité de l’être” et ne relèvent pas seulement de la technique vocale.
J’en ajouterai un de plus, si tu me le permets, c’est la maîtrise de la respiration (essentielle pour éviter la voix qui tremble). Par le contrôle de la respiration, on peut à la fois maîtriser et modifier ses états internes (et ressentir plus d’assurance), mais aussi travailler sur son soutien vocal. C’est finalement le nécessaire prolongement du travail sur la posture que tu suggères.
Bonne journée à toi Jean
Et longue vie à ton blog unique, très riche et prometteur 🙂
À bientôt
Claire
Bonjour Claire et merci de ce retour très argumenté.
J’ai d’ailleurs apprécié ton article paru sur le Blog d’Olivier Rolland et que je recommande.
Pour le souffle, il est au coeur de la machine à pétrir les sons pour la parole ou pour le chant.
Le diaphragme est lui même un grand pétrisseur et on en n’a jamais fini avec son exploration.
Pour moi le souffle (maitrise de la respiration) fait le lien entre les différents programmes : chant / voix parlée / résonance / spirituel…
Il est d’ailleurs contenu dans le mot Ins-piration (de spirit, l’esprit)… vaste sujet.
On aura l’occasion d’en reparler et je compte bien développer des articles sur la question.
A bientôt. jean
Bonjour, Pourriez-vous donner un remède pour lutter contre ses beaux parleurs, toujours surs d’eux, qui ne comprennent pas leurs limites. Comment prendre le dessus ?
Hello Thomas… on ne va pas refaire le monde !
Tu auras toujours des plus grands, des plus beaux, des plus costauds,
des vrais tombeurs et des beaux parleurs…
A mon avis le remède n’est pas d’aller contre eux mais de te renforcer dans ta confiance
et dans ta propre valeur, qui vaut aussi qu’on te regarde ou qu’on t’écoute.
Prendre le dessus c’est à mon avis opérer sur son propre terrain en connaissant ses “armes” et ses limites.
Sans se comparer.
Merci Jean pour tous ces conseils et cette sympathie. Je reviens moi-même de très loin en matière de prise de parole en public, et la vie est tellement plus agréable quand ça va mieux…
Je rappelle ici un conseil que j’ai lu chez plusieurs personnes, et mis en pratique avec succès: nos interlocuteurs ne sont pas des ennemis, ils peuvent comme nous être tendus, mal à l’aise au début de la rencontre. Tout le monde se sent mieux quand une ambiance cordiale est installée. Pour ça, même si on est très stressé, il faut regarder les gens et leur sourire. C’est très efficace.
Fred.
C’est vrai Fred. les autres ne sont pas forcément nos ennemis
et généralement nous sommes notre “meilleur ennemi”.
Ca nous vient de l’école et du petit juge qu’on nous a mis en tête. Fais pas ci ! Fais pas ça ! T’es nul ! etc…
La prise de parole se prépare. De même que pour aller danser il est bon d “apporter” sa cavalière
il est bon de se présenter en public, en “apportant” sa joie ou sa confiance. Cadeau…
A tous les coups on sera payé en retour.
Mais ça s’apprend.
Bon article une fois de plus. L’expérience m’a appris que l’ancrage au sol et une respiration parfaitement maîtrisée aident beaucoup pour reprendre le contrôle de soi-même.
Thierry
Bravo Jean pour ton article, et notamment je tiens à te féliciter (comme d’habitude) et aller dans ton sens quand tu parles de la gestuelle: tu préconises non pas de controler sa gestuelle, mais de la travailler par le sport, ou l’expression artistique. En cela, j’acquiesce!
Je vais te donner mon astuce, mon “mantra” du matin, qui me donne toute la force et le positivisme nécessaire.
C’est un poème, celui que récitait Nelson Mandela dans sa prison pour se donner du courage:
“Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.”
Invictus – William Ernest Henley
Merci Xavier pour ce poème magnifique qui me parle et m’inspire…
Il répond à un poète Japonais du XIXème siècle, Issa KOBAYASHI (cf. article du MONDE du 16 mars 2011), dont le dernier haïku a été écrit dans une pauvre maison de bois car il avait tout perdu. IL neigeait jusque dans l’humble demeure. Sous son oreiller, on trouva ces mots : “Merveilleux flocons de neige venus de la terre pure, soyez les bienvenus”
Tout cela m’inspire quelques vers en écho, comme une petite voix…
Et même au fond du trou
les soirs de mauvaise mine
(j’avais d’abord écrit : “au fond de la mine” … n’exagérons pas !)
je veux y croire encore
croire a cette chose en moi
qui m’étonne et me dépasse
Qu’importe le nom qu’on lui donne
Moi je dis : c’est la VIE !
je garde ton mantra pour usage perso, et te dis à bientôt
merci
D’autres
Bonjour Jean,
Merci pour ce blog très intéressant ! J’espère pouvoir mettre en pratique tous ces conseils pour mes oraux dans une semaine… Je suis d’une timidité et d’une nervosité extrêmes, l’idée de passer devant un jury (exposé et entretien d’une heure) me pétrifie.
Hélas j’ai beau connaître le principe de relativiser, de poser ses mots, etc, dans la pratique ma gorge se noue, la bouche s’assèche, je perds mes moyens et je ne parviens pas à quitter mes notes des yeux. Mon public “cobaye” me l’a d’ailleurs confirmé par ces mots: “on a mal pour toi”…
En fait c’est le regard qui se pose sur moi qui me paralyse, j’imagine tout ce que ces gens pensent de moi (évidemment ces jugements sont négatifs), du coup cela devient mon idée fixe, ma concentration rase les pâquerettes et c’est l’effet boule de neige !
Parfois certains enjeux sont tels que l’on oublie que ceux qui nous écoutent sont des “semblables”, on ne pense qu’au couperet.
Bref, merci de donner de la voix pour ceux qui n’en ont pas !
Bonjour Hélène
Merci deux fois
1 – parce que je trouve ta sincérité très touchante et ton témoignage juste.
Il y a selon moi plusieurs choses à prendre en considération pour évoluer
– Bien connaitre son système pour savoir à quel endroit s’améliorer (corps / souffle / mental)
– Se faire aider ou travailler la question. prendre des cours d’expression, parlée ou chantée. faire un peu de théâtre.
– Faire confiance au facteur temps et à la répétition. Avec l’âge et la pratique, ça se calme.
2 – Ton témoignage m’a inspiré l’article suivant sur le blog : “Bienvenue chez les Morts de Trac”
Histoire d’en rire un peu…
Je vais même me permettre de te citer dans ma newsletter
car je trouve ton témoignage très représentatif de ce que vivent beaucoup de personnes en silence.
Encore merci. jean
C’est trop d’honneur Jean, tu vas me faire rougir ! ^^
Je suis émerveillé par la qualié de votre blog. Une fois encore merci
Avec beaucoup de retard : MERCI JUSTIN
salut monsieur sommer j’ai beaucoup apprécié ton article très instructif merci pour la générosité .
Bonjour Mr sommer auriez vous un conseil contre le tremblement de lèvres.
En effet, lorsque j’entame une discussion avec n’importe qu’elle personne, mes lèvre commencent à trembler et il m’est d’autant plus impossible de maintenir le contact visuel
Le tremblement de lèvres est certainement un effet de l’émotion qui se traduit en nervosité.
A mon avis le travail à faire est double :
1 – se doter d’un bon appui respiratoire / cours de chant / cours de voix, etc
2 – renforcer la diction en bouche. Là aussi se servir des appuis phonétiques. “Mordre dans les mots”.
Bonne continuation
Merci bcp pour vos conseils
merci pour tes conseils car j’en ai pris acte mais le plus dure pour moi c’est de les mettre en pratique en public .ce qui me tracasse le plus la peur d’etre ridiculisée car j’ai vraiment horreur de ça.stp aidez moi car suis etudiante en droit et je dois forcement soigner mon langage.merci
Merci plus d’une fois, je souhaiterais souvent vous lire. Je suis très heureuse d’accueillir vos informations qui, je pense vont beaucoup m’aider. Je souhaite pouvoir les mettre en pratique.
bonjour je voulait s’avoir comment gerrer ma timidite sur scene parceque mes pied tremble je ne sais pas
coment la tenir
J’ai une présentation dans un mois,je suis à la recherche des conseils pour bien faire et je suis tombé sur votre blog.interressant.
Je me sens prèt puisque je l’exerce depuis des semaines.
Mais je me demande si je serai à la hauteur…
Le stress…
Mais je veux que tout ça me vienne naturellemnt.
Que faire???
bonsoir nico. quand je parle ,des que j essaie de sortir ma voix ,elle trenble et ma respiration derange.je voudrai que vous m expliquiez ce je peux faire pour surmonter ce mal.merci.peguy
Bonjour,
Quand je parle en public tout va bien, lors d’un entretien ça peut passer mais lorsque je me dispute avec quelqu’un même quand j’ai raison je ne trouve plus d’arguments (ils viennent seulement après) mais aussi j’ai la voix qui tremble terriblement au point d’avoir l’impression de pleurer de colère, comme si les larmes c’était ce que je contenais mais que mes arguments étaient aussi mes larmes.
Merci Jean votre voix et chaleureuse, votre blog généreux, je suis épatée et enthousiasmée par ce que j’y découvre. Cela donne de la force à ma propre pratique tant pour conter que pour la déclamation que j’affectionne particulièrement.
Commentaire:Bsr Jean. J’ai lu votre article et il est très intéressant. Mais j’aimerais savoir pour nous qui avons un timbre chevrotant naturellement comment changer notre voix? Parce que timbre chevrotant à la base plus trac ça ne fais pas bon ménage. Je suis étudiante en médecine et cela constitue un frein pour moi dans ma carrière.
Bonjour Jean,
Merci pour vos 7 conseils. Je retiens en particulier avoir l’œil pour regarder son interlocuteur dans les yeux naturellement. Et mordre dans les mots pour prononcer clairement, à un rythme moyen. Vous proposer de se délivrer de la timidité à travers l’expression orale.
En plus il est possible de vaincre la timidité en travaillant sur ses croyances internes. Par exemple ses croyance concernant ses capacités à communiquer ou la peur des autres. Ça donne aussi des résultats importants au bout de quelques semaines.
Bonne journée
la question que je m’en vais vous poser est de savoir comment travailler concrètement sur ses croyances internes ?
Non-specific Message Fro this offshoot
Merçi pour vos conseils
Bonjour, j’ai pris plaisir de vous lire et profite de l’occasion pour vous demander plus de conseils à ce sujet, parce-que j’ai très souvent le trac quand je parle avec mes supérieurs hiérarchiques je perds les moyens et les mots s’éloigne de moi, comment faire faire pour résorber cet handicap qui commence à vraiment me rendre ridicule.
Hélène est dans le vrai dans ses propos, le fait est qu’un timide à pris l’habitude de cette souffrance et se sert au maximum de l’évitement. Une fois l’attention sur lui, il attend donc que cette peur arrive car il ne connait que ça, dès qu’un œil se tourne vers lui, il rougit ou se tourne mais rougira ou se sentira mal car cette peur est devenu un réflexe malheureusement.
Les solutions sont minces il faut être honnête, mais en effet la respiration et le fait de visualiser la situation à venir positivement peut procurer l’effet inverse et nous donner de l’assurance. Dans ce cas ne pas croire que le problème est résolu car la réalité et notre personnalité est ancrée en nous.
De mon côté je ne me suis jamais senti timide mais ayant tous ces symptômes les gens le pensent.
Aussi, l’âge, donne du recule mais ne résout pas tout.
Pour moi la visualisation positive m’aide beaucoup, les musiques de méditation et le sport me permettent de relâcher un peu mon diaphragme.
Allez ! courage à vous, ce qui nous tue pas nous rend plus fort 😉
Bonjour Jean je viens de prendre connaissance de ce creuset et j’espère pouvoir m’en sortir en suivant tes conseils. Une voix qui tremble, un cœur qui dès la prise de parole constituent mes véritables problèmes. Je voudrais aussi savoir s’il y des formations pratiques en vue auxquelles je pourrais prendre part merci